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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 11:26

Chaville Enchères Une donation de 1 milliard de dollars au célèbre musée de New York, le Metropolitan

 

L'homme d'affaires et célèbre collectionneur d'art Leonard Lauder vient de faire un don exceptionnel au Metropolotan museum de New-York (Etats-Unis).

A 80 ans, le fils de Joseph et Estée Lauder, co-fondateurs de la multinationale Estée Lauder spécialisée dans les produits de beauté, va céder une collection exceptionnelle, accumulée pendant 37 ans, de 78 oeuvres réalisées entre 1909 et 1914, durant la période la plus innovante du cubisme.


 
Estimée à plus d'un milliard de dollars (près de 800 millions d'€), elle est, selon les experts, parmi les plus grandes au monde, comparable à celle du Musée d'Art Moderne de New-York, du Musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg et du centre Pompidou à . Elle compte notamment 33 oeuvres de , 17 de , 14 de Juan Gris et 14 de Fernand Léger, et un nombre inégalé de chefs d'oeuvres et travaux iconiques du cubisme. Parmi les Picasso figurent notamment «Notre avenir est dans l'air» (1912), «Eva» (1913) et «Vive la France» (1914-1915). Parmi les Braque, «Coupe à fruits et verre» (1912) ou encore «Le violon/Mozart/kubelick» (1912).

 

Le philanthrope le plus généreux de tous les temps

 «Vous ne pouvez pas mettre sur pied une bonne collection à moins d'être concentré, discipliné, tenace et prêt à payer plus que vous pouvez vous permettre.»

Avec l'aide d'Emily Braun, historienne de l'art, cet infatigable chercheur a sillonné le monde pour dénicher de nouvelles oeuvres. «J'ai aimé l'esthétique du cubisme. A l'époque, beaucoup d'oeuvres étaient disponibles et relativement bon marché car la mode était à l'impressionnisme et post-impressionnisme», a-t-il expliqué au New York Times.

Ce don fait entrer Leonard Lauder «au panthéon des philanthropes les plus généreux de tous les temps», explique le le magazine Forbes. L'homme d'affaires, dont la fortune est estimée à 8,1 milliards de dollars, est la 24éme personne au monde à avoir donné plus d'un milliard de dollars de son vivant.

«J'entends faire un don aux gens qui vivent et travaillent à New York et à ceux qui viennent du monde entier visiter nos grandes institutions artistiques, a-t-il expliqué. J'ai choisi le «Met» (diminutif de Metropolitan ndlr) pour partager cette collection, parce que je pense qu'il est essentiel que le cubisme (et aussi l'art qui l'a suivi) soient vus et étudiés dans les collections de l'un des plus grand musées encyclopédiques du monde».

Un nouveau centre de recherches

«C'est un don extraordinaire pour notre musée et notre ville», s'est réjoui Thomas Campbell, le directeur et PDG du Met. «Bien que le Met soit unique dans sa capacité à présenter plus de 5 000 ans d'histoire de l'art, nous avons longtemps manqué de cette dimension critique dans l'histoire du modernisme. Le cubisme y sera désormais représenté par certains de ses plus grands chefs d'oeuvre».

En outre, le musée qui reçoit quelque six millions de visiteurs par an, va aussi créer un nouveau centre de recherche consacré à l'art moderne grâce à une dotation de 22 millions de dollars, financée aussi notamment par Leonard Lauder. Des travaux vont être entrepris dans le musée pour accueillir cette collection dont la première exposition est prévue en 2014.

«Je vais continuer à acheter et à ajouter à la collection du Met, a prévenu le milliardaire. Il y a de bonnes choses venir.»

Source : le Parisien du 10 avril 2013

 

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 00:18

 

Chaville Enchères

Finances : les oeuvres d'art échapperont finalement à l'ISF.
L'amendement proposant l'inclusion des oeuvres d'art dans le calcul de l'ISF a été rejeté par 56 voix défavorables contre 24 favorables, à l'issue d'une discussion qui a bousculé le clivage entre gauche et droite, partisans et adversaires de la mesure se trouvant dans les deux camps.

Le marché de l'art peut souffler. L'Assemblée nationale a rejeté dans la nuit de jeudi à vendredi, après un long débat, l'inclusion des oeuvres d'art de plus de 50.000 euros dans le calcul de l'ISF, proposée par le rapporteur général du Budget, Christian Eckert (PS), mais refusée par le gouvernement.



L'argument suisse


Bien que sachant son amendement condamné, Christian Eckert, visiblement ému, a tenu à le défendre une dernière fois, en précisant qu'il ne reviendrait plus ensuite sur le sujet. «En Suisse, où, à ce que je sache, le marché de l'art n'est pas complètement tué, l'ensemble des oeuvres d'art sont assujetties à l'ISF», a-t-il argumenté. Aux termes de l'amendement, il aurait suffi d'exposer temporairement une oeuvre pour qu'elle ne soit pas imposée, a-t-il souligné, en ajoutant avoir reçu le soutien de la Maison des artistes.

Cahuzac en flagrant délit de contradiction ?

A l'inverse, le président de la commission des affaires culturelles de l'Assemblée, Patrick Bloche (PS), a estimé qu'une telle mesure aboutirait à «une disparition du marché de l'art en France», qui «représente 45.000 emplois». En outre, a-t-il insisté, de même que Pierre-Alain Muet, cela reviendrait à dissuader les collectionneurs de faire des legs aux musées, alors que celles-ci «constituent 90% de leurs acquisitions». Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a brièvement rappelé l'opposition du gouvernement à la proposition de Christian Eckert, précisant adopter la même position sur ce sujet que tous ses prédécesseurs.

Le député UMP Marc Le Fur, qui défend depuis des années l'assujettissement des oeuvres d'art à l'ISF, a alors rappelé à Jérôme  Cahuzac ses propres paroles quand, président de la commission des Finances de l'Assemblée, il fustigeait en juin 2011 les propriétaires «d'un tableau de maître qui n'est contemplé que par les quatre parois d'un coffre fort». De même, l'écologiste Eva Sas, le communiste Nicolas Sansu et le socialiste Pascal Cherki ont soutenu l'amendement Eckert, combattu, entre autres, par le centriste Charles de Courson.

Pour sa part, le président de la Commission des finances, Gilles Carrez (UMP) a tenté en vain un compromis en proposant la constitution d'un groupe de travail sur l'imposition des oeuvres d'art.


source :
LeParisien.fr avec l'AFP 25/10/2012


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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 19:27

 

 

NEW YORK [03.11.11] - Bilan mitigé pour les grandes ventes du soir d’art impressionniste et moderne de New York. Si Sotheby’s rentre dans sa fourchette estimative, grâce notamment aux 40,4 millions de dollars obtenus pour une toile de Klimt, Christie’s a subi un véritable revers de la part des acheteurs, qui n’ont pas voulu de sa statuette de Degas estimée à plus de 25 millions de dollars. Le produit des deux ventes baisse de 26 % par rapport à l’an dernier.

 

 
La saison des ventes d’automne de New York s’est ouverte sur les inquiétants résultats de la vacation d’art impressionniste et moderne de Christie’s du 1er novembre. Sur les 83 lots présentés, 31 ont été ravalés, parmi lesquels bon nombre d’œuvres phare telles que la « Petite danseuse de quatorze ans » d'Edgar Degas (estimée de 25 à 35 millions de dollars), deux toiles de Pablo Picasso, « Femme endormie » et « Tête de femme au chapeau mauve », estimées toutes deux entre 12 et 18 millions de dollars. Toujours parmi les invendus figurent également « La Robe violette » d’Henri Matisse, estimée de 4 à 6 millions de dollars, un bronze d’Alberto Giacometti « Femme de Venise », dont la fourchette estimative s’étalait de 10 à 15 millions de dollars mais aussi « La Leçon » de Pierre-Auguste Renoir, estimée entre 5 et 7 millions de dollars.

C’est d’ailleurs une véritable leçon que le marché semble avoir voulu donner à la maison de ventes. Avec un bilan total de 141 millions de dollars – avec les frais - (102 millions d’euros), Christie’s est bien loin des 216 millions de dollars d’estimation basse espérés, pourtant sans les frais. Son directeur international du département « Tableaux impressionnistes et modernes », Thomas Seydoux, reconnaît que la vente était bien trop ambitieuse : « il y avait énormément de lots, proposés à des estimations bien trop élevées… J’ai eu la sensation d’avoir soudain devant moi un éléphant impossible à gérer. » L’insatiable appétit de Christie’s apparaît de plus en plus difficile à contenter… Une estimation de plus de 25 millions de dollars pour la sculpture de Degas, si prestigieuse soit-elle, semble par exemple très difficile à réaliser. D’autant plus lorsque l’on sait que le dernier exemplaire de ce bronze s’est vendu en 2009 à 13,2 millions de livres (18,8 millions de dollars) à Sotheby’s Londres.

Le spécialiste tient néanmoins à souligner les records mondiaux enregistrés lors de cette vacation : « The Stolen Mirror » du surréaliste Max Ernst est parti à 16,3 millions de dollars, et « La Femme qui pleure » , une gravure de Picasso, a été adjugée à 5,12 millions de dollars. Loin de bouder le marché, les acheteurs ne sont simplement pas prêts à suivre des prix démesurés. Thomas Seydoux assure que Christie’s saura tirer les enseignements de cette déconvenue : « nous allons être beaucoup plus rigoureux pour la suite, et proposer des estimations bien plus attractives ».

Sotheby’s tire son épingle du jeu
Le lendemain, Sotheby’s la rivale organisait également sa grande vente impressionniste et moderne. Avec un bilan de 199,9 millions de dollars (147,6 millions d’euros), l’auctioneer rentre dans la fourchette haute estimative attendue de 167,6 à 229,9 millions de dollars. Rappelons toutefois que la maison d’enchères a préféré vendre de gré à gré le très attendu bronze d'Henri Matisse, « Nu de dos » (1er état), estimé de 20 à 30 millions de dollars. Sur les 70 lots mis finalement aux enchères, 81.4% d’entre eux ont trouvé acquéreur, dont 39 œuvres à plus d’un million d’euros. Le record de la vacation revient sans surprise à la toile de Gustav Klimt intitulée « Litzlberg am Attersee », adjugée à 40,4 millions d’euros (55,3 millions de dollars pour une estimation de 25 millions de dollars). Après avoir été spoliée par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, cette huile sur toile a ensuite rejoint les collections du Museum der Moderne de Salzburg, pour finalement être récemment restituée aux descendants de son propriétaire. Notons également les 18 millions de dollars obtenus par « Le Pont d'Argenteuil et la Seine » de Gustave Caillebotte, un record mondial pour l’artiste selon Sotheby’s.

Le produit des ventes du soir des deux maisons de ventes, 340 millions de dollars affiche une baisse de 26 % par rapport à novembre 2010 mais une hausse de 38 % par rapport à novembre 2009 (247 millions de dollars). Elle se situe peu ou prou au niveau de novembre 2008 (370 millions de dollars), lorsque les ventes suivaient de peu la faillite de Lehmann Brothers. Les vacations du 1er et du 2 novembre montrent que les gros acheteurs sont toujours présents à l’appel, mais pas à n’importe quel prix. Les grandes ventes d’art contemporain des 8 et 9 novembre à New York, chez Christie’s ou Sotheby’s devraient confirmer cette tendance.

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 13:05

ventes aux encheres
 
Zhang Xiaogang annonce que l’un de ses tableaux mis en vente à Pékin est un faux

Shanghai, le 21 octobre 2011, Art Media Agency (AMA).

Le peintre chinois aux multiples records, Zhang Xiaogang, annonce qu’une œuvre présentée comme une originale, prochainement mise en vente à Pékin est un faux. Le Portrait d’une jeune fille devait être présenté dans la session d’automne de la société Beijing Tranthy International Auction consacrée à l’art moderne et contemporain.

Quatrième du Top 500 des artistes contemporains de Artprice, Xiaogang voit ses œuvres régulièrement battre des records dans les salles des ventes. Ses portraits monochromes des figures de la Chine moderne séduisent ses compatriotes qui n’hésitent pas à dépenser des sommes colossales pour ses œuvres. Un triptyque de l’artiste a été acquis près de 10 M$ cette année.

La maison de vente chinoise a retiré le faux de son catalogue et présenté ses excuses à l’artiste. Toutefois, une source interne, reprise dans les colonnes de ChinaDaily, prétend que le vendeur de la toile l’avait acquise aux enchères en juin dernier pour 280.000 $. Le peintre chinois s’était déjà élevé contre cette vente, espérant qu’elle ne referait plus surface sur le marché.

La loi chinoise autorise les maisons de vente à inclure dans leur contrat une clause qui les exempte de toute obligation légale si une œuvre s’avère être un faux.

Une peinture de Klimt devrait atteindre 25 M$ chez Sotheby’s

New York, le 21 octobre 2011, Art Media Agency (AMA).

À l’occasion de la prochaine vente d’art moderne et impressionniste de Sotheby’s à New York, une toile exceptionnelle de Gustav Klimt (1862-1918) sera mise aux enchères. Il s’agit du dernier volet de l’histoire complexe de cette œuvre, restituée récemment à l’héritier de son propriétaire légitime par le musée d’art moderne de Salzbourg.

Klimt représente dans cette toile intitulée Litzlberg am Attersee un paysage de son Autriche natale. Peinte vers 1915, elle est acquise par le riche magnat de l’industrie et amateur de l’artiste, Viktor Zuckerlandl. À la mort de ce dernier, l’œuvre entre dans la collection de sa sœur Amalie Redlich, jusqu’à ce que celle-ci soit déportée par les Nazis en 1941. Ses œuvres saisies se retrouvent finalement dans les collections du musée de Salzbourg. Le petit-fils de Redlich, George Jorisch, réclamait à l’institution autrichienne son héritage légitime. Cette restitution a été rendue possible grâce à l’accord passé en 2002 entre des organisations juives et les autorités de Salzbourg, dont les collections muséales sont riches de chefs d’œuvres spoliés pendant la guerre.

L’œuvre dont le prix attendu n’est pas communiqué par Sotheby’s devrait atteindre les 25 M$. Quand la restitution avait été annoncée au printemps dernier, les experts évoquaient une estimation entre 20M et 30 M$. Le travail d’expérimentation et d’innovation artistique de Klimt est particulièrement sensible dans ses paysages. Ceux-ci sont d’autant plus recherchés qu’ils sont extrêmement rares, quelques-uns sont encore en mains privées. En 2010, Kirche in Cassone (Landschaft mit Zypressen) avait été vendu pour 43 M$ à Londres.

Lors de la vente de Sotheby’s, le 2 novembre prochain, d’autres pièces extrêmement recherchées devraient faire s’envoler les enchères notamment l’Aubade de Picasso, le Nu de Dos (1er état) de Matisse ou encore des toiles de Caillebotte, Kandinski et Monet.

À l’instar de la Frieze, l’art contemporain rencontre le succès chez Christie’s

Londres, le 18 octobre 2011, Art Media Agency (AMA).

Alors que le succès de la Frieze est célébré dans la presse, Christie’s se réjouit également des résultats de ses ventes organisées en marge de la foire londonienne. La vacation nocturne consacrée à l’art d’après-guerre et contemporain organisée le 14 octobre dernier a récolté 38 M£ (60 M$), établissant sept nouveaux records pour des artistes.

La toile de Gerhard Richter, Kerze (bougie) annoncée comme l’œuvre phare de cette vente n’a pas déçu, vendue pour la somme record de 10,5 M£ (16,5 M$). Ce dernier était une valeur sure de cette vente, les quatre autres œuvres présentées ont réalisé un total de 13 M£ (20,5 M$). La sculpture britannique contemporaine était à l’honneur avec le Judas Iscariot de Damien Hirst qui a largement dépassé les attentes de Christie’s en s’approchant du million de £, ainsi qu’Antony Gormley et son emblématique Angel of the North, 1966, acquise pour 3,4 M£ (5,4 M$). Il s’agit d’un nouveau record pour cet artiste, de même que pour Ahmed Alsoudani et son Baghdad I, qui a doublé son estimation, atteignant 713.000 £ (1,2 M$).

L’art italien moderne et contemporain séduit le marché de l’art en ce moment. De même que la vente planifiée par Sotheby’s, la session organisée par Christie’s le 15 octobre a rapporté près de 17,5 M£ (27,6 M$), alors que la société britannique en attendait environ 15 M£ (24 M$). L’enchère la plus haute a été atteinte pour l’œuvre Piero Manzoni, Achrome, acquise pour 3,3 M£ (5,2 M$).

 

 

 

 

 

 

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 22:01

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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